La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a annoncé ce 22 janvier avoir été « dissoute à son insu par les autorités » lors d’un procès tenu en son absence.
Dans un communiqué publié sur son site, la LADDH estime qu’à l’instar d’autres organisations, elle « paye » son « engagement pour la démocratie, les libertés et les droits humains ».
Qualifiant sa dissolution d' »acharnement » d’une « extrême gravité », l’ONG, dit avoir été déclarée « coupable de s’occuper des droits humains ».
Vendredi, la LADDH avait dit avoir appris via un document anonyme publié sur les réseaux sociaux qu’elle avait été dissoute par une décision de justice le 29 septembre et qu’elle allait vérifier cette information. Information qu’elle a confirmée ce dimanche 22 janvier.
Cette dissolution fait suite à une requête introduite par le ministère de l’Intérieur auprès du tribunal administratif d’Alger le 4 mai. Le tribunal a statué le 29 juin en faveur de cette requête.
Selon la LADDH, l’ONG n’a été, à aucun moment, informée de cette procédure en cours.