Lors des assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID), tenues à Alger du 19 au 22 mai 2025, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a mis en avant l’engagement de l’Algérie dans la transition numérique et le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et startups. Intervenant lundi lors d’une conférence intitulée « Solutions numériques pour l’autonomisation des micro-entreprises et des PME et promotion du développement socioéconomique », le ministre a souligné que la numérisation est « au cœur » des initiatives nationales pour encourager l’entrepreneuriat et le développement économique.
Depuis 2020, l’Algérie a alloué des ressources financières conséquentes pour soutenir les PME et les startups, avec un programme spécifique visant à accompagner ces dernières dès leur lancement. « L’économie doit être numérisée, en particulier au niveau de l’administration, des entreprises et des institutions gouvernementales », a déclaré M. Ouadah, précisant que les pouvoirs publics ont concrétisé cette transition numérique. Il a appelé les institutions financières à adopter les solutions innovantes proposées par les startups, soulignant l’importance d’ouvrir ces institutions à l’innovation pour des bénéfices mutuels.
Le directeur général d’Al Salam Bank Algeria, Nasser Haïdar, a appuyé ces propos, affirmant que la stratégie nationale de numérisation reflète l’engagement des autorités à généraliser les avantages de la transformation numérique, y compris pour les PME. Il a insisté sur la nécessité d’une infrastructure numérique couvrant toutes les régions, même les plus reculées, et d’une formation technique adaptée aux jeunes pour soutenir cet écosystème.
Organisées sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune, ces assemblées, troisième édition accueillie par l’Algérie après 1990 et 2001, réunissent des responsables et experts de 57 pays membres de la BID. La première journée a été marquée par des réunions techniques à huis clos pour définir les priorités des discussions. Les quatre jours d’échanges aboutiront à la signature de plusieurs accords de financement de projets par la BID, selon le programme annoncé.