Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé une réunion cruciale sur le secteur des transports suite à un tragique accident de bus. En mémoire des victimes, un moment de recueillement a été observé, soulignant la gravité de la situation et le besoin urgent de réformes.
Le débat a mené à plusieurs décisions majeures, dont la plus significative est l’importation immédiate de 10 000 bus de transport de voyageurs neufs. Cette mesure, supervisée par le ministère de l’Industrie, vise à remplacer les anciens véhicules, jugés responsables de nombreuses lacunes. L’importation massive et immédiate de pneus est également décidée.
En plus de la modernisation du parc de véhicules, des mesures légales et de sécurité ont été prises. De nouvelles législations sur la circulation routière seront élaborées, notamment pour les modalités de délivrance du permis de conduire. La responsabilité civile en cas d’accident sera désormais étendue aux auto-écoles, aux centres de contrôle technique, et même aux organismes chargés de la réalisation et de l’entretien des routes. Cette extension de la responsabilité marque un tournant majeur dans la politique de sécurité routière du pays.
Pour la première fois, la responsabilité ne sera plus uniquement portée par le conducteur, mais aussi par les infrastructures et les organismes qui les gèrent. Les conducteurs seront également soumis à des contrôles périodiques pour détecter la consommation de drogues ou de psychotropes.
Enfin, les services de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales sont chargés d’intensifier les contrôles sur l’ensemble du territoire pour faire respecter le code de la route et lutter contre ce qui a été qualifié de « terrorisme routier ».
