Avant même d’avoir refermé le premier tour de la CAN 2025, l’Algérie connaît donc son chemin. Et son prochain virage, mardi 6 janvier à Rabat, face à la République démocratique du Congo de Sébastien Desabre, n’a rien d’un mauvais tirage. Mieux : c’est peut-être le plus cohérent pour des Verts qui aiment quand le jeu s’ouvre et que l’adversaire assume ses intentions.
La RDC a laissé une impression solide au premier tour, au point de tenir en respect le Sénégal et son armada de stars. Une équipe structurée, ambitieuse, qui refuse de subir. Justement le genre d’opposition qui convient davantage au jeu algérien que des blocs bas ultra-denses, devenus le cauchemar récurrent de l’équipe d’Algérie ces dernières années. Quand l’espace existe, quand les lignes adverses montent, le football algérien respire mieux.
Face à une équipe congolaise portée vers l’avant, l’Algérie pourra s’appuyer sur ses qualités naturelles : circulation rapide, projection des latéraux, jeu entre les lignes et capacité à faire mal en transition. La RDC aime construire, parfois au prix d’un certain déséquilibre. C’est là que les Verts peuvent frapper, en exploitant la moindre perte de balle. En accélérant dans les zones libres.
Le duel s’annonce intense, rythmé, sans calcul excessif. Un match à élimination directe où la maîtrise émotionnelle et l’expérience comptent. Sur ce terrain, l’Algérie part avec un léger avantage : habituée aux grands rendez-vous, rompue à la pression continentale, elle sait que ce type d’affrontement se gagne souvent sur des détails.
Tomber contre une équipe joueuse n’est donc pas une menace, mais une opportunité. À Rabat, dans ce huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, les Verts ont un vrai coup à jouer : imposer leur tempo, accepter le bras de fer technique et rappeler qu’ils restent une référence dès que le football prend le pas sur la peur de perdre.










