Le commissaire du Festival d’Annaba du film méditerranéen, Mohamed Allal, a animé ce mardi une conférence de presse à l’hôtel Sheraton, quelques heures avant la cérémonie de clôture.
Il a dressé un bilan positif de cette 5ᵉ édition, marquée par la projection de plus de 90 films et la présence de 151 invités étrangers venus de 31 pays. Selon lui, le festival constitue désormais « une valeur ajoutée dans le cheminement culturel de l’Algérie » et fait partie de son softpower, reflétant son ouverture sur son environnement méditerranéen et international à travers le langage du cinéma.
Allal a souligné l’engouement du public et des professionnels, qu’il considère comme un signe de confiance et de reconnaissance sur la scène culturelle mondiale. Le festival ambitionne, a-t-il dit, de devenir un espace privilégié de dialogue et de coopération entre créateurs des deux rives de la Méditerranée, tout en favorisant l’émergence de coproductions et de nouveaux talents.
Le programme a proposé un équilibre entre cinéma national et œuvres étrangères, en accordant une place particulière aux jeunes réalisateurs. À ce titre, les « Annaba Talents » ont permis de mettre en lumière l’émergence de jeunes cinéastes, encourageant ainsi les nouvelles expériences dans l’écriture, la réalisation et et la production. Mohamed Allal s’est dit certain que l’un d’eux fera son chemin vers l’international et fera parler de lui.
Enfin, la manifestation a rendu hommage au grand réalisateur algérien Mohamed Lakhdar-Hamina ainsi qu’à l’acteur égyptien Khaled Nabawy, en reconnaissance de leurs carrières exceptionnelles et de leurs contributions remarquables au septième art.
Les journalistes n’ont pas manqué de relever les couacs de l’organisation notamment au niveau de la programmation des films, la langue de diffusion et de débats qui les ont ponctués mais aussi les problèmes logistiques signalés en début de l’édition.