Sous le patronage du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, et placé sous l’égide du ministère de la Culture, le Festival international du court métrage de Timimoun a lancé, ce 20 juin, son appel à films pour la compétition officielle de sa première édition, prévue du 13 au 18 novembre 2025. Installé au cœur du désert algérien, cet événement cinématographique naissant ambitionne d’offrir une scène exigeante et audacieuse au court métrage africain, tout en s’ancrant dans les réalités du Sahara et en s’ouvrant largement à l’Afrique et au monde.
Le festival fait le pari d’un cinéma de proximité, à la fois ancré, libre et novateur, en misant sur le format court comme laboratoire d’expression et d’expérimentation. Le court métrage, par son intensité narrative et sa liberté formelle, y sera célébré dans toute sa diversité, à travers des projections, des rencontres professionnelles et un esprit de transmission intergénérationnelle.

La compétition officielle est ouverte aux courts métrages africains de fiction, de documentaire ou d’animation, produits en 2024 ou 2025, d’une durée comprise entre 10 et 40 minutes. Les films doivent être inédits en Algérie, non disponibles en ligne, et sous-titrés en arabe ou en anglais. Chaque réalisateur ou réalisatrice ne pourra soumettre qu’un seul film. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 20 août 2025 via le site officiel du festival : www.festivaltimimoun.com.
Le palmarès récompensera les œuvres les plus remarquées par plusieurs distinctions, dont le Gourara d’or du meilleur court métrage de fiction et celui du meilleur court métrage documentaire, ainsi que les prix du meilleur film national, du meilleur scénario, de la meilleure réalisation et de la meilleure interprétation.
Avec cette première édition, Timimoun entend se positionner comme un nouveau rendez-vous cinématographique du continent, tourné vers l’innovation, l’exigence artistique et l’essor d’un regard africain sur le monde.