Le rideau est tombé, samedi 25 octobre 2025, sur la 6ᵉ édition des Journées CineMakna du film poétique, organisée dans la ville de Monastir, au centre de la Tunisie. Cette édition a réuni cinéastes, critiques et passionnés du 7ᵉ art venus de plusieurs pays arabes, autour d’une célébration singulière du cinéma d’auteur et de la poésie visuelle.
La grande distinction de la soirée est revenue au film algérien Sakina du réalisateur Adnane Abdel, qui a remporté la CineMakna d’or dans la compétition des courts métrages de fiction. Par son écriture filmique sensible et son univers introspectif, l’œuvre a su convaincre un jury composé du cinéaste omanais Ahmed Al Othman, du photographe libyen Mohamed Idriss Aminenna, et de la réalisatrice iranienne Samiramis Kia.

La CineMakna d’argent a été attribuée au film égyptien Mabrouk ma jak d’Islam Abdeljawad, tandis que la CineMakna de bronze est revenue au Tunisien Anis El Aswad pour Loading.
Le prix de la meilleure mise en scène poétique a été décerné à l’Émirati Abdallah Al Junaibi pour son film Watar, et une mention spéciale a salué le film Thniyet Aïcha de la réalisatrice Salma Hebi.
Dans la catégorie documentaire, le jury présidé par le critique tunisien Hédi Khalil, aux côtés de la réalisatrice Aïda Chamakh et du cinéaste omanais Mohamed Ali Darwich, a remis la CineMakna d’or au film égyptien Ahlam Banat (Rêves de filles) de Marwa El-Sharkawy.
La CineMakna d’argent est revenue à Ana Moghtassaba (Je suis violée) de la Tunisienne Wafaa Khrafia, et la CineMakna de bronze à Leila.
Le prix de la meilleure image poétique a récompensé le réalisateur omanais Saleh Al Hadhrami pour Bint Al Raml (La fille du sable).
Enfin, dans la compétition du “Fonds du regard cinématographique”, ouverte au public, les prix ont été attribués à Nourhane Al Mazoughi (premier prix) et Ghofrane Al Hammadi (deuxième prix).
En récompensant Sakina, la Tunisie consacre ainsi une nouvelle génération de cinéastes algériens qui, à travers une écriture intimiste et poétique, explorent les zones sensibles de la mémoire et de l’identité.
Les Journées CineMakna confirment, pour leur part, leur vocation de laboratoire artistique où le cinéma devient langage poétique et miroir de l’émotion humaine.










