La sécurité juridique s’impose désormais comme l’un des fondements majeurs de la stratégie économique nationale. C’est le message central délivré par le premier ministre Sifi Ghrieb à l’ouverture du colloque national consacré à « l’impact de la sécurité juridique sur le développement économique », organisé sous le haut patronage du président de la République, et présidé par le Premier ministre.
Dans un contexte marqué par de profondes mutations économiques et par une concurrence accrue entre les économies, les autorités ont réaffirmé que la stabilité du cadre juridique constitue une condition essentielle à la relance de l’investissement, à l’encouragement de l’initiative privée et à la consolidation de la confiance des acteurs économiques.
Le Premier ministre a souligné que l’Algérie s’est engagée dans une réforme globale visant à garantir la clarté des règles, la prévisibilité des décisions et la protection des gestionnaires. Cette orientation se traduit notamment par la révision des textes encadrant l’investissement, la réforme du droit commercial, l’assainissement du cadre de gestion publique et la modernisation du système judiciaire.
Selon lui, la sécurité juridique ne se limite pas à la protection des investisseurs, mais constitue un levier structurel pour améliorer la gouvernance, renforcer la transparence et instaurer un climat propice à l’innovation et à la création de richesse. Elle permet également de sécuriser l’acte de gestion et de libérer l’initiative économique, longtemps freinée par l’insécurité normative et la crainte de poursuites arbitraires.
Les participants ont souligné que la réussite de cette dynamique repose sur une articulation étroite entre le droit, l’économie et l’action publique, ainsi que sur l’implication de l’ensemble des acteurs : institutions, magistrats, opérateurs économiques, experts et universitaires.
À travers cette approche, les pouvoirs publics entendent faire de la sécurité juridique un véritable levier de croissance, capable de renforcer la compétitivité nationale, d’attirer l’investissement et de consolider la place de l’Algérie comme pôle économique crédible et stable à l’échelle régionale et internationale.










