Le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Abdelmadjid Tebboune, a fait une annonce majeure ce dimanche, 12 octobre, lors de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2025-2026 : la promulgation du nouveau Statut de la magistrature est prévue avant la fin de l’année 2025.
La cérémonie, qui s’est tenue au siège de la Cour suprême, a servi de tribune pour réaffirmer l’engagement de l’État en faveur d’une justice indépendante, intègre et efficace, conformément aux réformes engagées depuis plusieurs années.
Le magistrat au cœur de la réforme
L’annonce du chef de l’État concernant l’échéance de 2025 pour le Statut de la magistrature n’est pas seulement une question administrative, mais un acte visant à renforcer le corps judiciaire lui-même.
Tebboune a mis l’accent sur la nécessité de « bien prendre en charge les fonctionnaires du secteur de la justice », soulignant que l’amélioration de leur situation matérielle et sociale est un préalable à leur pleine dévotion à la mission.
« Convaincus du rôle vital de la magistrature, nous avons constamment insisté, dans les directives adressées au Gouvernement, sur la nécessité de bien prendre en charge les fonctionnaires du secteur de la justice et de poursuivre les efforts visant à moraliser l’action judiciaire et à la promouvoir en termes de qualité et d’efficacité », a-t-il déclaré.
Selon le Président, la prise en charge des « besoins courants des magistrats » est essentielle pour leur permettre de se consacrer entièrement à leurs missions, garantissant ainsi que leur action ne soit pas entravée par des préoccupations annexes.
Fidélité au peuple et à l’état de droit
L’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026 fut, pour le Président, « l’occasion de se pencher sur les réalisations de l’institution judiciaire », fruit des réformes engagées pour faire de la justice un pilier solide.
Le Président Tebboune a rappelé sa « ferme détermination à mobiliser et à mettre à disposition tous les moyens humains et matériels » nécessaires. Cet engagement a un objectif clair : « garantir une justice indépendante et intègre, reflétant l’État de droit ». Cette démarche est présentée comme un devoir de « fidélité au vaillant peuple algérien et aux valeureux martyrs ».
En conclusion de son allocution, le Président a tenu à adresser ses remerciements et sa profonde considération au corps de la magistrature pour les réalisations déjà accomplies, encourageant la poursuite des efforts de moralisation et de promotion de la qualité et de l’efficacité judiciaires.
La promulgation du Statut de la magistrature d’ici fin 2025 s’inscrit donc comme l’un des jalons les plus concrets de la feuille de route visant à asseoir définitivement l’indépendance et l’intégrité du pouvoir judiciaire en Algérie.