Google Actualites 24H Algerie

Pourquoi faire un site électronique dans un contexte aussi difficile et même anxiogène ? C’est la question à laquelle les membres de l’équipe ont eu à répondre. Les réponses, on s’en doute, ont été variées, mais il y en avait une qui était totalement partagée : parce que nous aimons le métier de journaliste et que nous aspirons à le faire encore mieux.

Les journalistes qui font aujourd’hui 24H Algérie ont acquis une solide expérience et un savoir-faire, ils ont un regard, critique, sur la manière dont le journalisme s’est pratiqué pour le meilleur, et souvent pour le pire, en Algérie. Ils en ont tiré des enseignements avec beaucoup d’humilité, sans paternalisme et sans vouloir se poser en donneurs de leçons..

La pratique du journalisme en Algérie – comme celle d’avocat ou de médecin ou autres – s’est inscrite dans une histoire, dans un environnement et dans un contexte. Pour tous ces métiers, comme pour le pays lui-même, les choses ont atteint un point de rupture où les changements vont arriver et devenir impérieux et inéluctables.

L’équipe de 24H Algérie entend bien, par sa pratique, être un acteur et un témoin de ce changement qui s’annonce, aussi bien pour le métier de journaliste, que pour les autres aspects de la vie économique, sociale et politique du pays.

Nous connaissons les tares de ce métier : formation faible, absence de transmission de la part des « anciens », dépendance économique et financière à l’égard du pouvoir ou des puissances d’argent…etc… C’est parce que nous les connaissons bien ces tares et ces limites, que nous ambitionnons, avec beaucoup d’humilité mais avec une grande volonté, d’être les porteurs d’un regard nouveau, de coller aux préoccupations des Algériens, de témoigner des aspirations multiformes d’une société dont le dynamisme a été trop souvent occulté.

24H Algérie racontera le pays, ses femmes et ses hommes, ses jeunes, tous ceux qui se battent, innovent, créent dans un monde qui va vite et où les lenteurs coûtent cher. Nous n’occulterons pas les problèmes, ni les mauvaises nouvelles – il y a en a dans toutes les sociétés -, mais nous veillerons aussi résolument à raconter les réussites, à mettre en valeur les projets portés par des jeunes, à donner de la visibilité à la révolution silencieuse des femmes algériennes, à faire de la question environnementale – où des initiatives réussies existent – un sujet important.

Voilà pourquoi nous-nous lançons dans ce projet. Nous aussi, nous entendons innover tout en restant totalement professionnel, pour accompagner les inévitables changements que la société exige et qu’un monde en mouvement impose.

Nous, les journalistes qui constituons cette société de rédacteurs, sommes les seuls actionnaires de ce média et nous ne comptons que sur notre volonté et notre travail pour faire aboutir notre projet éditorial.

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