Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a annoncé ce 20 juillet les résultats officiels de la session de juin 2025 du baccalauréat. Au total, 367.122 candidats ont décroché leur diplôme, avec un taux national de réussite de 51,57 % pour les élèves scolarisés.
Cette édition 2025, marquée par un retour progressif à des conditions d’examen normales après plusieurs années d’adaptation dues à la pandémie et aux réformes pédagogiques, a connu une participation importante dans toutes les filières. Selon le ministre, les résultats traduisent à la fois « les efforts fournis par les élèves, les enseignants et les familles » et « la volonté du secteur de l’Éducation de garantir l’égalité des chances ».
Une excellence féminine en tête du palmarès
Comme chaque année, les meilleurs lauréats ont été distingués par leurs résultats exceptionnels. En tête du classement national figure Raounk Zani, originaire de la wilaya de Souk Ahras, avec une moyenne remarquable de 19,70/20. Elle est suivie par Malak Yahaoui, de Mascara, qui a obtenu 19,52, et qui se distingue également comme la plus jeune candidate admise avec une telle note. La troisième place revient à Nardjes Kaml, de la wilaya d’Alger, qui a, elle aussi, obtenu 19,52.
Le ministre n’a pas manqué de saluer la performance de ces candidates, symbole d’une jeunesse ambitieuse et méritante. « Leur réussite honore toute l’Algérie et nous pousse à renforcer encore l’accompagnement de nos élèves les plus brillants », a-t-il souligné.
Des disparités régionales persistantes
Si le taux global de réussite franchit la barre des 51 %, les résultats varient considérablement d’une wilaya à une autre. Certaines wilayas, à l’instar de Tizi Ouzou, Alger, Constantine ou Oran, affichent des performances supérieures à la moyenne nationale, tandis que d’autres enregistrent encore des taux en deçà, reflétant des inégalités structurelles en termes d’encadrement, d’accès aux ressources ou de conditions d’apprentissage.
Pour la session du baccalauréat 2025 en Algérie, il y a plus de 860 000 candidats. Cet examen représente une étape importante pour les élèves qui souhaitent poursuivre leurs études à l’université. Les épreuves se dérouleront dans près de 3000 centres d’examen à travers le pays.
Selon les statistiques de l’Office national des examens et concours (ONEC), ce nombre comprend les candidats des établissements pénitentiaires, qui sont au nombre de 7 244. La session de 2025 concerne donc un grand nombre de jeunes algériens, qui devront faire preuve de sérieux et de concentration pour réussir leurs examens.
