35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations : favoris, enjeux et promesses

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35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations : favoris, enjeux et promesses

La 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations a officiellement débuté dimanche au Maroc, pays hôte de cette grande fête du football africain qui se déroule jusqu’au 18 janvier 2026. Après l’édition ivoirienne de 2023, marquée par un sacre spectaculaire de la Côte d’Ivoire, c’est au tour du Maroc de tenter de marquer l’histoire de la plus prestigieuse des compétitions du continent. 

Cette CAN 2025 promet une joute ouverte, avec 24 équipes réparties en six groupes, où les deux premiers de chaque poule, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, se qualifieront pour les huitièmes de finale. Parmi les grandes absences de cette édition figure celle du Ghana, quadruple champion d’Afrique, qui n’a pas réussi à se qualifier après une campagne difficile. 

Pour l’Algérie cette CAN constitue un moment charnière. Les Verts abordent la compétition avec une envie renouvelée de briller après des éditions précédentes particulièrement décevantes au regard du potentiel de l’équipe. Classée parmi les nations historiques du football africain et double championne d’Afrique (1990 et 2019), l’équipe d’Algérie voit dans cette coupe une véritable opportunité de redorer son blason. 

Selon plusieurs prévisions statistiques, l’Algérie de Petkovic figure parmi les cinq favoris sérieux pour le titre, derrière le Maroc hôte mais au même niveau que des sélections comme l’Égypte, le Sénégal ou encore le Nigeria. Les projections donnent aux Verts une probabilité significative d’aller loin dans le tournoi, grâce à un effectif riche en talents évoluant dans les grands championnats européens. Néanmoins, la route vers la gloire sera semée d’embûches. Le groupe E dans lequel se trouve l’Algérie face à des adversaires particuliers telles que le Burkina Faso, la Guinée équatoriale et le Soudan promet des matches à haute intensité où la moindre erreur pourrait être fatale. 

35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations : favoris, enjeux et promesses

Outre l’aspect purement footballistique, cette édition de la CAN est également un reflet des mutations du football africain. Près de 30 % des joueurs présents ont été formés ou nés en Europe, illustrant la mondialisation du talent africain et la stratégie des sélections nationales à tirer parti de la diaspora pour renforcer leurs effectifs. 

Si le Maroc a lancé la compétition par une victoire face aux Comores, répondant ainsi à la pression d’être favori à domicile, l’Égypte mise sur son capitaine Mohamed Salah pour décrocher un trophée continental qui lui échappe depuis 2010, tandis que le Sénégal, champion en 2021, avec son armada de joueurs talentueux, pourrait jouer les trouble-fêtes. 

Pour Mahrez et ses équipiers le défi est clair : effacer les regrets des dernières éditions et inscrire un nom qui a tant compté dans l’histoire de la CAN au palmarès de cette 35ᵉ édition. Dans un tournoi où la passion, l’émotion et l’espoir se conjuguent avec l’exigence sportive, chaque match sera un pas vers ce rêve africain partagé par des millions de supporters à travers le continent.

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