L’Algérie a condamné, samedi 23 août 2025, « avec la plus grande fermeté » les politiques et pratiques de l’entité sioniste contre le peuple palestinien, dénonçant l’utilisation de la famine comme arme de guerre dans la bande de Ghaza, théâtre d’une offensive qualifiée de « guerre d’extermination ».
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines a souligné la gravité d’un fait inédit : les Nations unies ont officiellement déclaré l’état de famine à Ghaza, une première dans l’histoire du conflit israélo-palestinien et du Moyen-Orient.
Le texte insiste : « Ce qui suscite la plus grande indignation, c’est que cette famine, parfaitement documentée, n’est pas le fruit de circonstances contraignantes mais bien le résultat d’un choix politique prémédité de l’occupation israélienne. » Le ministère met en garde contre une stratégie qui s’inscrit dans « un projet global de déplacement forcé, de réoccupation de Ghaza et d’expansion sous l’appellation du – Grand Israël – ».
Face à cette situation, Alger appelle la communauté internationale, et particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, à « assumer ses responsabilités » pour faire échec à ce projet et préserver le principe d’une solution à deux États, considéré comme le socle de toute issue « juste, durable et définitive » au conflit.
En tant que membre du Conseil de sécurité, l’Algérie réaffirme son engagement à soutenir le peuple palestinien, œuvrer à mettre fin à la catastrophe humanitaire en cours, et accélérer l’avènement d’un État palestinien souverain et indépendant, avec El-Qods Echarif pour capitale.
Par cette position, Alger entend maintenir la pression diplomatique et dénoncer ce qu’elle considère comme une escalade sans précédent dans la politique d’oppression israélienne.