La candidature du président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheïreddine Zetchi, aux élections du Conseil de la Fédération internationale (Fifa), a été rejetée par l’instance internationale.
Le motif du rejet est liée à « une suspension disciplinaire de six mois, dont trois avec sursis, infligée à Zetchi au niveau local en 2016 », alors qu’il occupait le poste de président du Paradou AC.
Le président de la FAF va contester son inéligibilité à travers un recours, qu’il compte introduire au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne (Suisse), « dans l’objectif d’être réhabilité », souligne la même source.
Des observateurs de la scène footbalistique, font tout de même observer, que M. Zetchi et ses conseillers devaient impérativement connaitre les critères d’éligibilité pour le conseil de la FIFA. Mais il ont pris un risque faisaient perdre à l’Algérie une chance, même minime, d’être dans ce conseil à travers une candidature éligible. Une bévue qui entache la crédibilité du pays auprès des instances internationales de football.
Avec le rejet de la candidature de Zetchi, trois candidats devraient être retenus pour les deux sièges libérés en fin de mandat de quatre ans par le Tunisien Tarek Bouchamaoui et l’Egyptien Hani Abo Rida sont le Marocain Fawzi Lekdjaâ, l’Equato-guinéen Gustavo Ndong et Abo Rida, qui brigue un second mandat.
Zetchi ambitionnait à travers sa candidature, de devenir la deuxième personnalité sportive algérienne à intégrer le Conseil de la Fifa après l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua, qui avait été élu membre du Comité exécutif de l’instance internationale lors de l’Assemblée générale élective de la CAF en février 2011 à Khartoum (Soudan).
Les élections du Conseil de la Fifa, se dérouleront en marge de la l’Assemblée générale élective (AGE) de CAF le 12 mars 2021 à Rabat au Maroc.