L’Algérie a exprimé, ce samedi 09 août, sa ferme condamnation et son rejet catégorique des projets annoncés par l’entité sioniste visant à réoccuper militairement la bande de Ghaza et à en expulser de force la population.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a averti que de tels plans « hypothèquent l’avenir de la bande de Ghaza, celui de l’État palestinien et celui de la paix dans toute la région ».
Le département rappelle que cette annonce survient « quelques jours seulement après la conférence internationale sur la solution à deux États », au cours de laquelle la communauté internationale a réaffirmé que ce cadre restait le seul capable d’aboutir à « un règlement juste, durable et définitif » au conflit israélo-palestinien. Pour Alger, cette démarche confirme « l’indifférence de la puissance occupante à la volonté et aux décisions de la communauté internationale ».
Réaffirmant que « la bande de Ghaza fait partie intégrante des territoires palestiniens occupés » et constitue « un élément essentiel et indissociable de l’État palestinien reconnu par la légitimité internationale », l’Algérie appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités pour « mettre un terme à ces projets israéliens et stopper la guerre d’extermination menée contre le peuple palestinien depuis près de deux ans ».
Le ministère insiste également sur « l’urgence d’agir face aux conditions humanitaires catastrophiques » dans l’enclave, rappelant que la création d’un État palestinien indépendant et souverain, avec Al-Qods Echarif pour capitale, demeure « un droit historique inaliénable, imprescriptible et non négociable ».