Le cinéma tunisien brille à nouveau sur la scène mondiale. Lors de la 82ᵉ édition du Festival International du Film de Venise, la réalisatrice Kaouther Ben Hania a ébloui en remportant six prix parallèles pour son film La Voix de Hind Rajab, une œuvre poignante qui s’impose comme l’un des temps forts de cette édition.
Outre le lion d’argent et le grand prix du jury, ce palmarès impressionnant inclut le Leoncino d’Oro (jeunes spectateurs), le Premio Croce Rossa Italiana (valeur humanitaire), le Premio Arca Cinema Giovani (jury de jeunes critiques), la Segnalazione Cinema for UNICEF (défense des droits de l’enfant), le Premio Sorriso Diverso (diversité culturelle) et le CICT UNESCO Enrico Fulchignoni Award (message universel et humaniste).
Ces distinctions consacrent la puissance émotionnelle et engagée du film. La Voix de Hind Rajab retrace le destin tragique d’une fillette palestinienne tuée à Ghaza en 2024, piégée par les tanks et snipers israéliens dans une voiture, appelant désespérément à l’aide.
Ce récit déchirant, porté par la vision humaniste de Ben Hania, dénonce la violence de la guerre, l’injustice que subit le peuple palestinien tout en rendant hommage à cet enfant sacrifié sur l’hôtel de l’aveuglement et la cruauté de « l’armée la plus morale » du monde, affirmait un Occident qui perdu à l’occasion de cette guerre génocidaire tous ses principes et sa moralité.
Avant d’être primé à cette 82e Mostra de Venise, The Voice of Hind Rajab a conquis les cœurs de ceux qui aspirent à la paix et à l’arrêt de la guerre en Palestine occupée.
