À Tamanrasset, Wafa Challal annonce qu’une nouvelle cartographie sera adaptée pour les festivals

0
À Tamanrasset, Wafa Challal annonce qu'une nouvelle cartographie sera adaptée pour les festivals
Google Actualites 24H Algerie

Le ministère de la Culture prépare actuellement un nouveau cahier de charges pour les festivals culturels. Des festivals qui seront soumis au contrôle de l’IGF.


A la fin des festivités célébrant le Yennayer 2972, le nouvel an amazigh, à Tamanrasset, à l’initiative du Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA), la ministre de la Culture et des Arts, Wafa Challal, a animé, à l’hôtel Tahat,  sa première conférence de presse, depuis son arrivée au ministère en juillet 2021.


“Ces derniers mois, j’ai travaillé pour relancer le secteur de la culture avec une nouvelle politique. Il s’agit de changer des mentalités. Certains m’ont reproché d’être absente sur le plan médiatique. Durant cette période, nous faisions un travail de fond pour changer la politique générale du ministère. Cela prend du temps. Quand je fais des déclarations, c’est sur du concret”, a déclaré Wafa Challal .


Une décision a été prise, selon elle, pour revoir la cartographie des festivals culturels nationaux et internationaux.  Certains souffrent d’accumulation de dettes.


Les dettes du Festival d’Oran du film arabe estimées à six milliards de centimes selon Wafa Challal


Selon Wafa Challal , le Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) a accumulé 6 milliards de centimes de dettes. Ce festival ne s’est pas tenu depuis trois ans.


“Les dettes du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem sont de l’ordre de 1,5 milliards de centimes. Le festival international des arts de l’Ahaggar de Tamanrasset a été arrêté en 2015. Son commissaire n’a rien pu faire en 2019. Ce festival souffre de l’accumulation de dettes estimées à 1,8 milliards de centimes. J’ai évoqué cette question avec les autorités locales de Tamanrasset pour assainir les dettes de ce festival pour qu’il reprenne l’année prochaine”, a précisé Wafa Challal.


Elle a souligné que les festivals culturels, dont le niveau d’endettement ne dépasse pas les 500 millions de centimes, ont repris ces derniers mois.


“Leurs responsables ont signé un engagement pour payer les dettes selon un échéancier. Nous voulons que les festivals aient un bon état de santé financière.  Il existe des festivals qui n’ont aucun rapport avec les villes où ils sont établis”, a-t-elle noté.


Fin 2021, certains festivals ont repris comme le Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), le Festival international de la miniature et de l’enluminure de Tlemcen, le festival national de la musique diwane d’Ain Sefra, le festival national du Melhoun de Mostaganem et le festival de la création féminine et du cinéma de Saïda.


“Imposer la transparence totale sur les budgets alloués aux festivals”


Samir Thaâlibi, directeur de la production culturelle au ministère de la Culture, a, pour sa part, précisé qu’un programme des festivals a été établi jusqu’à mai 2022.


 “Le secteur de la culture va accompagner les Jeux Méditerranéens d’Oran, prévus du 25 juin au 5 juillet 2022, avec plusieurs activités à El Bahia et dans les wilayas voisines”, a-t-il dit.


Et d’ajouter :  “La nouvelle approche du ministère de la Culture est d’imposer la transparence totale sur les budgets alloués aux festivals. Rien ne sera caché. Le festival de la chanson amazighe, qui se déroule actuellement à Tamanrasset, est doté d’un budget de 700 millions de centimes. Le festival international du théâtre de Béjaïa a bénéficié d’un budget de 2 milliards de centimes”.


La 11ème édition du festival international du théâtre de Béjaïa se déroule actuellement à Akbou, lancée le mercredi 12 janvier.


Wafa Challal  a laissé entendre que seuls les festivals ayant un impact réel sur le développement économique des régions où ils se déroulent seront maintenus.


 “Nous allons faire en sorte que les festivals soient mis sous contrôle de l’IGF (Inspection générale des finances). Chaque dépense doit être justifiée. Les festivals ne sont pas une poule pondeuse. Si nous appliquons cette politique, seules les personnes honnêtes seront intéressées. Nous avons veillé à mettre fin à certaines pratiques. “, a-t-elle dit.

Article précédentSaidal: début de la commercialisation du vaccin
Article suivantCoronavirus: 596 nouveaux cas et 10 décès en Algérie

Laisser un commentaire