De retour vendredi 12 février 2021, le président Abdelmadjid Tebboune a repris ses activités, en recevant ce samedi trois chefs de partis à la Présidence, à Alger. Il s’agit de Soufiane Djilali de Jil Jadid, Abdelkader Bengrina du mouvement El Bina et Abdelaziz Belaïd du Front el Moustakbal.
Abdelkader Bengrina a exposé ses préoccupations et ses recommandations au Chef de l’Etat. « Nous avons transmis les problèmes et préoccupations des citoyens dont les effets de la crise du coronavirus », a-t-il indiqué. Il a aussi abordé des manquements de ministère, appelant à un remaniement. Abdelkader Bengrina, candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, a surtout appelé à dissoudre le Parlement « dans les prochains jours » et la tenue d’élections législatives anticipées.
Le chef du parti El Bina avait affirmé lors de sa dernière conférence de presse la « disposition » de sa formation politiques à créer des « coalitions politiques » avec d’autres partis en vue des prochaines élections législatives.
Il a également appelé Abdelmadjid Tebboune, selon le communiqué du parti, à trouver des solutions à la crise sociale que vit l’Algérie à travers divers secteurs.
De son côté, Abdelaziz Belaïd a déclaré avoir discuté avec le président de la « situation sociale, politique et économique du pays ». « J’ai donné mon avis au président en ce qui concerne les points évoqués. J’ai senti chez lui la volonté de résoudre de nombreux problèmes », a-t-il affirmé.
Selon un communiqué du parti El Moustakbil, M. Belaïd a abordé avec M. Tebboune plusieurs points, notamment la loi électorale, la situation sociale, la crise sanitaire et la relance économique.
Comme Bengrina, Djilali appelle à des élections législatives
Soufiane Djilali a quant à lui expliqué que la « rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre du dialogue politique ». « Nous avons parlé des élections législatives et de la révision de la loi électorale », a-t-il indiqué le président de Jil Jadid.
Il a insisté sur la nécessité d’organiser rapidement des élections législatives « propres » pour « élire un Parlement légitime, représentant le peuple », « point de départ pour le développement du pays et pour faire face aux défis » auxquels fait face l’Algérie.