24H Algérie toujours là après une année sinistre et sinistrée

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24H Algérie toujours là après une année sinistre et sinistrée
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24H Algérie a un an!  Personne n’osera dire que c’est la plus belle année de la presse, mais nous sommes toujours-là, déterminés à faire notre part de travail dans ce pays qui a besoin que le professionnalisme – et dans notre métier il est totalement imbriqué avec la liberté et la responsabilité – prenne enfin le dessus! 

C’est notre part de combat, notre foi qu’une presse libre sert les Algériennes et les Algériens et sert, en définitive, le pays.

 Certes, on sait – et on nous l’a assez rabâché – qu’une presse sans moyens n’est pas viable. 

C’est donc en connaissance de cause que nous-nous sommes lancés dans cette aventure avec nos seuls moyens, nos petites économies de journalistes. Rien d’autre! Il n’y a rien derrière, ni dessous, ni dessus, avis aux soupçonneux! 

Nous ne sommes pas réalistes? Peut-être! Mais ce métier de journaliste nous l’aimons malgré les entraves et les blocages qui cherchent à créer de la désespérance.  C’est parce que nous l’aimons et que nous sommes convaincus qu’il n’est utile que s’il est libre et professionnel, que nous avons accepté d’aller à l’aventure malgré les montagnes d’arguments dissuasifs.

 Ce métier, qui a souvent sombré dans le sordide, nous aspirons à bien le faire, à le faire dignement, librement, sans esprit de caserne, ni esprit moutonnier,  en étant totalement ouvert aux mouvements de fond de notre société. C’est cette Algérie, avec ses bonnes et ses mauvaises nouvelles, ses profondes aspirations au progrès mais aussi ses inquiétantes régressions que 24H Algérie ambitionne de raconter.

Nous sommes venus avec des ambitions certaines dans une année qui a été sinistre et sinistrée sur tous les plans: une pandémie planétaire, une réduction des portefeuilles publicitaires plus que jamais soumis aux injonctions directes ou indirectes, un recul manifeste des libertés et de nouvelles restrictions pour l’exercice du journalisme en ligne. Ce sont des raisons lourdes et suffisantes pour jeter l’éponge, mais voilà, 12 mois après son lancement, 24h Algérie est encore là. Il s’est fait une petite place dans vos habitudes de lecture. Un stimulant de plus pour nous être à la hauteur de la confiance que nos lecteurs nous ont accordée. 

Nous n’avons pas été au rendez-vous de toutes nos promesses mais l’équipe de 24H Algérie entend bien, par sa pratique, rester un acteur et un témoin de ces épreuves difficiles aussi bien pour le métier de journaliste, que pour les autres aspects de la vie économique, sociale et politique du pays.

24H Algérie continuera à raconter le pays, ses femmes et ses hommes, ses jeunes, tous ceux qui se battent, innovent, créent dans l’adversité et dans un monde qui va vite et où les lenteurs coûtent cher. 

Hors de question d’occulter les problèmes ou mauvaises nouvelles, mais nous veillerons résolument aussi, comme nous l’avons annoncé lors du lancement,  à raconter les réussites, à mettre en valeur les projets portés par des jeunes, à donner de la visibilité à la révolution silencieuse des femmes algériennes, à faire de la question environnementale – où des initiatives réussies existent – un sujet important.

Nous continuerons par ces histoires des Algériens animés de volonté à vous (et à nous) donner espoir en des lendemains meilleurs pour ce pays. 

Voilà donc pourquoi nous sommes toujours là avec notre projet. Nos lecteurs sont nos soutiens. Ils nous aident à nous corriger, ils nous alertent sur les sujets qu’on peut avoir tendance à ne pas voir. Ce sont nos compagnons dans cette Algérie qui, péniblement mais irrésistiblement, va connaître des changements. Car cette demande est là, forte, puissante, et il serait dangereux que le statu quo l’emporte. 

Nous dirons ce besoin de changement. Nous l’accompagnons. 

Malgré l’adversité, nous sommes encore là et nous comptons bien rester aussi longtemps que nous le pourrons.

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