Azzouz Nasri élu président du Conseil de la nation : «L’intérêt de l’Algérie est ma priorité»

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Azzouz Nasri élu président du Conseil de la nation : «L’intérêt de l’Algérie est ma priorité»
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L’Algérie a un nouveau président à la tête du Conseil de la nation. Azzouz Nasri, ancien Premier président de la Cour suprême et membre du Conseil constitutionnel, a été élu ce 19 mai lors d’une séance plénière marquant le renouvellement partiel de l’institution pour l’année 2025. Cette session, présidée par Hamma Chouchane, doyen d’âge, a également vu l’installation de nouveaux membres, conformément au mandat de six ans du Conseil, renouvelable par moitié tous les trois ans, comme stipulé par l’article 122 de la Constitution.

Le processus électoral, lancé après les élections du 9 mars validées par la Cour constitutionnelle le 13 mars, a vu M. Nasri, candidat du tiers présidentiel, plébiscité par l’ensemble des groupes parlementaires. Cette élection, conforme à l’article 134 de la Constitution, intervient dans un contexte où le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est salué pour son engagement à renforcer le rôle du pouvoir législatif et à consolider l’État de droit.

Dans son allocution, Nasri a exprimé sa « profonde gratitude » envers le président Tebboune, soulignant son soutien à l’institution parlementaire et sa volonté de promouvoir une alternance démocratique responsable. Il s’est engagé à être un « président rassembleur », œuvrant pour un Conseil pluraliste et démocratique, quelles que soient les affiliations politiques de ses membres. « Novembre est ma référence, l’intérêt de l’Algérie ma priorité, et le service du peuple algérien ma finalité », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux, promettant de hisser les performances de l’institution.

Nasri a également rendu hommage à son prédécesseur, Salah Goudjil, pour sa gestion clairvoyante, et a insisté sur l’importance de la mémoire nationale comme boussole pour préserver l’identité et l’unité de l’Algérie face aux défis mondiaux et aux « vils complots » visant le pays. Il a réaffirmé la souveraineté de l’Algérie, rejetant toute ingérence étrangère, notamment de la France, accusée de nostalgie coloniale et de tentatives de déstabilisation des institutions nationales.

Sur le plan organisationnel, le nouveau président a annoncé une installation urgente des structures du Conseil et une collaboration avec les présidents des groupes parlementaires pour fixer les modalités de leur renouvellement. Il a par ailleurs souligné le rôle du Conseil dans la coopération avec les autres institutions, tout en veillant à leur stabilité, conformément aux prérogatives constitutionnelles.

Sous la conduite de Nasri, le Conseil de la nation se positionne, d’ores et déjà, comme un pilier de la « nouvelle Algérie », déterminé à relever les défis d’un contexte mondial complexe tout en consolidant la démocratie et l’unité nationale.

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