Chronique de la CAN : une CAN pour apprendre

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Chronique de la CAN : une CAN pour apprendre
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La Coupe d’Afrique des Nations est décidément lancée. Au grand bonheur des amoureux du football africain. Mais il n’y a pas que de bonnes choses.

Défaillances arbitrales, décisions discutables de la VAR, erreur sur les hymnes, ont émaillés ce début de compétition. Il faut dire que les incidents au niveau de l’organisation ont toujours existé dans les CAN. C’est le charme de l’Afrique ! diront les aficionados.

En tout cas, ceux qui attendaient le football africain au tournant ne se sont pas fait prier pour dégainer. Comme pour ressasser que cette édition n’aurait jamais dû avoir lieu.

Il est patent que l’une des grandes déceptions de ce début de CAN c’est bien l’absence du public sur les gradins. Le Cameroun, grand pays du football africain avait tout pour avoir l’une des plus belles ambiances à l’intérieur des stades. Les organisateurs affichent déjà la cause. Une jauge à 60 % pour tous les matchs du tournoi.

Seule exception les matchs du Cameroun, pour lesquels le taux de remplissage pourra atteindre les 80 %. Pour assister aux matchs, les supporters doivent être entièrement vaccinés et présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Ou un antigénique négatif de moins de 24 heures. Mission quasiment impossible pour un pays où seulement 6% de la population est vaccinée.

Le public clairsemé des stade de Douala, de Limbé, de Bafoussam et même de Yaoundé laisse comme un manque. Une légère amertume. L’Afrique c’est surtout des stades à l’ambiance folle et colorées. Mais cette édition camerounaise qui devait se jouer en 2019 devait impérativement avoir lieu. Avec les moyens du bord. Même avec 70% de préparation.

La situation pandémique est venue rajouter à la difficulté pour un pays économiquement fragile. Mais pour les africains il ne fait aucun doute. Il vaudrait mieux des éditions imparfaites que pas de CAN du tout.

C’est à travers ces compétitions internationales qu’on apprend à se perfectionner. Des pays acquièrent à l’occasion des installations et des infrastructures. Qui serviront le sport local après la CAN. Les couacs de l’organisation ne resteront qu’un lointain souvenir. 

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