Décès de l’écrivain Ameziane Ferhani: un pilier du journalisme culturel s’en va

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Décès de l'écrivain Ameziane Ferhani: un pilier du journalisme culturel s'en va
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La presse algérienne et le monde la culture sont endeuillés par la perte d’un de ses piliers éminents, Ameziane Ferhani, décédé peu de jours après la disparition de son frère, le Dr Yacine.

Né à Alger en 1954, Ameziane a consacré sa vie au journalisme culturel et à la communication, érigeant son expertise après des études en sociologie urbaine.

Impliqué dans l’organisation de festivals culturels tels que le Festival international de Bordj El-Kiffan et le Festival méditerranéen de 1989, son engagement a laissé une empreinte indélébile dans le panorama culturel algérien.

Ameziane Ferhani a été une figure emblématique au sein du paysage médiatique, jouant un rôle crucial en tant que rédacteur en chef du magazine “Parcours Maghrébins” et rédacteur en chef adjoint d’“Algérie-Actualités” dans les années quatre-vingts.

Depuis 2006, il a dirigé brillement les pages Arts & Lettres du journal “El Watan”, où il a partagé sa vaste connaissance, sa passion pour la culture et son amour infatigable pour les arts.

Son passage chez El Watan, en particulier au sein du supplément hebdomadaire Arts & Culture, a illuminé les jours des lecteurs, témoignant de son érudition et de son humanité.

Il était connu pour sa joie de vivre, sa bonhomie contagieuse et son habitude de raconter des anecdotes mémorables dans les couloirs de la rédaction. Ameziane Ferhani était très généreux avec les journalistes qui débarquaient dans le métier. Il ne les privaient jamais de ses conseils avisés, transmettant son savoir avec modestie et un sourire qui ne le quittait jamais.

Auteur respecté, il a publié des ouvrages marquants tels que “50 ans de bande dessinée algérienne et l’aventure continue” en 2012, qui trace l’histoire du 9e art en Algérie. Son héritage littéraire comprend une histoire de la bande dessinée algérienne, ainsi que deux recueils de nouvelles intitulés “Traverses d’Alger” et “Les couffins de l’équinoxe”. Tous ses ouvrages soulignent son engagement indéfectible envers la narration et la préservation de l’héritage culturel algérien.

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