Mahieddine Khalef, une des figures les plus marquantes du football algérien, est décédé aujourd’hui à l’âge de 80 ans, apprend-on de la radio algérienne. Né en 1944 à au Maroc, cet homme de talent a marqué l’histoire du sport national, tant par ses exploits sur le terrain que par son parcours exceptionnel en tant qu’entraîneur.
En tant que joueur, Khalef a débuté au KAC Kenitra avant de rejoindre la JS Kabylie en 1967, avec laquelle il a gravé son nom dans l’histoire. Sous les couleurs de ce club mythique, il a participé à son ascension en première division et à son premier sacre en championnat d’Algérie en 1973, aux côtés de l’entraîneur roumain Virgil Popescu.
Mais c’est comme entraîneur que Mahieddine Khalef a véritablement marqué les esprits. En 1972, il prend les rênes de la JSK dans des conditions difficiles, évitant de justesse une relégation. Par la suite, il constitue avec Stefan Zywotko un duo légendaire qui mènera le club à de multiples triomphes dans les années 1980. Cette période reste gravée dans les mémoires comme l’âge d’or de la JS Kabylie et du football algérien.
Fort de ses succès en club, Mahieddine Khalef est appelé à co-entraîner l’équipe nationale algérienne à partir de 1979. Sous sa direction, l’Algérie connaît des moments historiques, notamment aux Jeux Méditerranéens de Split en 1979 et à la Coupe du monde 1982 en Espagne. Cette dernière compétition reste un tournant mémorable, avec la victoire légendaire contre la RFA, qui a inscrit l’Algérie dans l’histoire du football mondial.
Mahieddine Khalef laisse derrière lui un héritage sportif et humain qui continuera d’inspirer les générations futures. Sa passion, son engagement et sa vision du jeu ont profondément transformé le football algérien, faisant de lui une icône respectée et admirée par tous.
