Le Président Abdelmadjid Tebboune a participé à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, organisée sous le haut patronage de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, également président en exercice de l’Union africaine (UA). Ce rendez-vous panafricain de haut niveau, qui s’est tenu en présence de chefs d’État, de ministres et de partenaires internationaux, a placé au cœur des débats les défis éducatifs et économiques auxquels fait face la jeunesse africaine.
Dans son discours, le président Tebboune a souligné que « l’éducation est le levier incontournable pour libérer le potentiel de notre jeunesse et bâtir un continent compétitif sur la scène mondiale ». Il a insisté sur l’importance de garantir un accès équitable à une éducation de qualité et d’adapter les programmes d’enseignement aux réalités du marché du travail, un enjeu crucial à l’heure où les mutations économiques et technologiques redéfinissent les besoins en compétences.
Une conférence pour des solutions concrètes
Pendant deux jours, la conférence a réuni un large éventail d’acteurs, des ministres africains aux experts spécialisés, en passant par des organisations internationales comme l’UNICEF. Trois grandes thématiques ont structuré les discussions :Le décalage persistant entre l’éducation et le marché de l’emploi en Afrique, l’impact de la révolution numérique sur les systèmes éducatifs et les stratégies pour anticiper les mutations économiques mondiales.
« Le continent africain possède un réservoir inestimable de talents jeunes, mais ces talents ne peuvent être exploités que si nous investissons intelligemment dans leur formation », a affirmé le chef de l’Etat. Ce dernier a également plaidé pour une meilleure coopération entre les États membres de l’UA afin de mutualiser les bonnes pratiques en matière de réforme éducative.
Une ambition panafricaine pour la jeunesse
La Conférence a également permis de faire le point sur les engagements des pays africains en matière d’éducation, notamment à travers l’Objectif de développement durable 4 (ODD 4) des Nations Unies et la Stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique.
Tebboune a rappelé que « l’éducation ne doit pas se limiter à l’apprentissage théorique, mais inclure des dimensions pratiques qui permettent à chaque jeune Africain de contribuer activement à la transformation de son pays ». Ce message résonne fortement avec l’objectif principal de la rencontre : préparer une jeunesse capable de relever les défis croissants du XXIe siècle, tout en renforçant l’employabilité à travers des solutions innovantes et des mécanismes de financement durable.
Un engagement renouvelé pour l’avenir
Cette conférence témoigne de la volonté des dirigeants africains de placer la jeunesse au centre des priorités. Tebboune a conclu en déclarant que « le sort de l’Afrique dépend de notre capacité collective à libérer les énergies de nos jeunes et à leur offrir les outils pour réaliser leurs aspirations ».
En marge des travaux, plusieurs partenariats ont été évoqués, notamment dans le domaine des technologies éducatives, où l’Algérie s’est engagée à partager son expérience en matière de digitalisation des systèmes d’enseignement. Cette initiative, tout en renforçant la coopération interafricaine, illustre l’importance de l’éducation comme pilier du développement et vecteur de stabilité pour l’ensemble du continent.
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