Lancement de la commercialisation des voitures de la marque chinoise Chery

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Lancement de la commercialisation des voitures de la marque chinoise Chery
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Les ministres de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, et du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, ont inauguré officiellement la commercialisation des voitures de la marque chinoise “Chery” à Alger ce 09 novembre.

M. Aoun a souligné l’engagement des pouvoirs publics en faveur du développement d’une véritable industrie automobile en Algérie, visant à apporter une valeur ajoutée à l’industrie nationale et à proposer des véhicules de qualité à des prix raisonnables. Il a annoncé que l’année 2024 serait dédiée à l’industrie automobile en Algérie, avec l’intérêt de grandes marques automobiles pour le marché local.

La venue de “Chery” en Algérie contribuera à combler le manque sur le marché automobile du pays en raison de la suspension des importations. “Auto Leader Company”, le représentant de la marque, propose sept modèles dans 30 wilayas, avec des prix débutant à 1,99 million de DA.

Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a souligné que l’introduction de nouvelles marques automobiles sur le marché national reflète la volonté du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de mettre en place une stratégie claire pour établir une véritable industrie. Il a annoncé l’autorisation d’importation de 185 500 véhicules en 2023 et souligné la volonté de contrôler les prix des véhicules.

“Chery Algérie” a pris l’initiative de lancer un système d’information pour suivre les prix de ses véhicules chez tous les distributeurs, tandis que des procédures administratives et judiciaires sont envisagées pour contrôler les prix et éviter la vente par des intermédiaires. Le directeur général d'”Auto Leader Company”, Aïmene Cherit, a mis en avant les perspectives de l’entreprise, avec la prévision de lancer une usine de fabrication automobile à Bordj Bou Arreridj, d’une capacité de production de 24 000 unités par an, avec un objectif ultérieur de 100 000 véhicules par an et la création d’une plateforme d’exportation en Algérie.

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