Les cours du pétrole ont légèrement reculé ce 27 octobre mais reste élevés. Le baril de Brent s’affiche à 85,19 dollars, en baisse de 1,40% par rapport à la clôture de la veille.
En cause de ces récentes hausses records les propos du ministre de l’Énergie saoudien, l’Arabie Saoudite étant le chef de file de l’OPEP+ soit l’OPEP et ses alliés (notamment la Russie), l’organisation des pays producteurs de pétrole.
Le prix du baril de pétrole en Bourse est toujours sous tension car l’OPEP+continuent de maintenir la production à des niveaux relativement bas, ce qui tire les prix vers le haut selon les règles de l’offre et de la demande.
Un accord a été trouvé pour que, progressivement, la production de brut retrouve des niveaux d’avant-crise de la Covid-19 mais cette hausse a été annoncée comme très progressive.
Face à la reprise de l’activité économique et industrielle, un certain espoir d’une accélération de la hausse de la production s’était fait sentir. Mais le ministre saoudien de l’énergie a coupé court à cette éventualité : cette accélération n’aura pas lieu. Ses déclarations, faites le week-end du 23 octobre 2021, ont rapidement impacté le cours du brut qui a connu un regain de prix.
Lundi, le Brent a flirté avec son précédent sommet de 2018 en touchant 86,70 dollars. Ces gains s’effritaient “après que l’API a rapporté que les stocks de pétrole ont augmenté” aux Etats-Unis, explique Avtar Sandu, analyste.
L’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d’une hausse des réserves commerciales de brut de 2,3 millions de barils la semaine passée.
L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres cet après midi, mais le marché table déjà sur une hausse, de l’ordre de 2 millions de barils selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg.