Le journaliste algérien Rabah Karèche lauréat du prix Najiba Hamrouni de la déontologie journalistique

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Le journaliste algérien Rabah Karèche lauréat du prix Najiba Hamrouni de la déontologie journalistique
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Le journaliste algérien Rabah Karèche est le lauréat du Prix Najiba Hamrouni de la déontologie journalistique pour l’année 2022.
 
Rabah Kareche, un des brillants correspondants de la presse locale algérienne a été d’abord le correspondant du quotidien El Watan à Tamnrasset avant de devenir celui du quotidien Liberté fermé désormais par son propriétaire l’industriel Issad rebrab.

Le professionnalisme de Rabah Karèche son respect irréprochable des règles du métier et sa rigueur dans son travail journalistique, ont motivé la décision du jury composé d’universitaires, de défenseurs des droits humains et de journalistes algériens.
 

Pour rappel, Rabah Karèche a été emprisonné pendant 6 mois pour avoir partagé sur sa page facebook un article publié dans son journal de l’époque Liberté.

En choisissant ce journaliste algérien, le jury et l’Association tunisienne Vigilance pour la démocratie et l’État civil “expriment leur solidarité avec tous les journalistes, en particulier les correspondants régionaux des médias qui exercent leur travail dans des conditions difficiles. Ces correspondants, qui sont soumis à des  pressions à tous les niveaux”.

Le Prix Najiba Hamrouni pour la déontologie journalistique, créé par l’Association Vigilance en 2017, vise à honorer un (ou une) journaliste, blogueur, ou un média  maghrébin, auquel un jury composé de défenseurs des droits humains (universitaires, avocats, militants des droits de l’homme, journalistes, etc.,) reconnaît le respect de la charte déontologique du journalisme.

L’Association Vigilance estime que cet hommage, à l’occasion de la commémoration du décès de la journaliste Najiba Hamrouni (29 mai 2016), réputée, au moment où elle dirigeait  le Syndicat national des journalistes tunisiens (2011-2014), pour sa défense de la déontologie journalistique, contribuera à sensibiliser aux avantages de l’adhésion au code de déontologie  adopté en 1984 sous l’égide de l’Association des Journalistes Tunisiens, et aux répercussions positives de ce code sur la place de la presse et des journalistes dans les sociétés maghrébines.

Il convient de noter que le Prix Najiba Hamrouni  a été  décerné en 2018 à la journaliste marocaine Fatima Al Ifriqui, en 2019 au site d’information algérien Tout sur l’Algérie (TSA),  en 2020 au site d’information tunisien Nawat et en 2021 aux journalistes marocains, en prison depuis 2020, Soulaimane Raissouni, et Omar Radi.

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