Sami Agli, président de la Confédération algérienne des patrons citoyens (CAPC), (ex FCE), souhaite une année blanche fiscale et parafiscale pour que les entreprises puissent résister à la crise sanitaire qui a éprouvée le secteur économique.
“Depuis le début de la crise sanitaire notre économie souffre et nos entreprises sont entrain de fermer l’une après l’autre”, signale Sami Agli sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale tout en alertant qu’”il y a vraiment le feu à la maison”.
Sami Agli met en grade contre l’effondrement de l’économie nationale. “Aujourd’hui, la réforme économique n’est pas un choix, mais une obligation. La situation est compliquée et nous la ressentons de jour au jour”, dit-il.
Pour le patron des patrons, il est impératif de “débureaucratiser” dans les faits et non dans les discours. «Cette bureaucratie est plus puissante aujourd’hui que jamais et bloque beaucoup de créateurs de richesse», regrette l’invité, tout en appelant à l’impératif de débureaucratiser les actes de gestion et d’investir.
Ceci, ajoute-t-il, doit être précédé de la sauvegarde des entreprises qui commencent à s’écrouler sous le poids de la crise. «Nous avons des signaux très négatifs», poursuit-il, venant des sociétés qui existent depuis des années ayant les moyens de payer leurs engagements.
Citant l’exemple des demandes d’autorisation pour exploiter ou investir, Sami Agli dit qu’ il est impératif d’arrêter, tout de suite, “avec ces demandes dont beaucoup restent sans réponses». «Des entreprises sont aujourd’hui à l’arrêt, à cause de ce fameux document. La réalité est là, l’entreprise vit des moments très sombres et très durs», déplore-t-il.
L’invité de la radio nationale qualifie les mesures prises pas le Gouvernement d’insuffisantes. Il met à l’indexe encore une fois la bureaucratie. « Il faut trouver les moyens comment accompagner nos entreprises et arrêter de les pénaliser», recommande-t-il suggérant dans ce sillage, «une année blanche sur le plan fiscale et parafiscale».