Le président Abdelmadjid Tebboune a critiqué les rapports d’Organisations non gouvernementales (ONG) sur la liberté de la presse en Algérie.
“On insiste sur le fait que l’Algérie n’est pas le pays des libertés, de la presse ou autre. Il s’agit d’allégation. L’Algérie fait confiance à ses enfants(…) Certaines organisations se donnent une dimension internationale. Reporters sans frontières n’est qu’une ONG. Le seul classement que nous reconnaissons est celui de l’ONU et de ses institutions. Les classements des ONG sont l’œuvre de ceux qui les ont créés, qui les dirigent et les orientent”, a déclaré le chef de l’Etat, lors d’une rencontre télévisée avec un groupe de journalistes algériens qui sera diffusée les prochains jours.
La rencontre s’est déroulée, mercredi 3 mai, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, à l’ouest d’Alger, après la cérémonie présidée par le président Tebboune à la faveur de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Tebboune a souligné que l’Algérie possède un nombre de journaux “qui n’existe que dans les pays développés”.
Mercredi 3 mai, le chef de l’Etat a eu un échange avec le journaliste Khaled Drareni, représentant de RSF en Afrique du Nord, qui a lui a remis une lettre de l’ONG française sur la situation de la presse Algérie.
Dans le dernier rapport de RSF, l’Algérie a perdu deux places dans le classement de la liberté des médias. Elle est classée dans la catégorie des pays “où la situation de la presse est considérée comme “difficile”.
