“Le mème n’est pas un crime”: une journée de solidarité avec Walid Kechida

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Walid Kechida créateur de la page
Walid Kechida créateur de la page "Hirak Meme"
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Sur les réseaux sociaux, militants, journalistes, artistes, écrivains, Ong et citoyens ont apporté leur soutien à Walid Kechida dont le procès en appel est prévu pour dimanche 24 janvier. Cette initiative, dont le slogan “les mêmes ne sont pas un crime”, tente de dénoncer “l’incarcération injuste” du jeune fondateur de la page “Hirak Memes”.

Un appel à solidarité a été lancé il y a quelque jour pour dédier la journée du 21 janvier à Walid Kechida, en prison depuis le 27 avril 2020, pour «atteinte à corps constitué», «outrage et offense au président de la République» et «atteinte à l’entité divine».

L’initiative consiste à publier sur les réseaux sociaux un message de soutien à Walid Kechida et de l’accompagner des hashtags «Memes are not a crime», «Free Walid Kechida ».

Sur sa page Facebook, la musicienne engagée Amel Zen, a publié une vidéo dans laquelle elle exprime son soutien a Walid Kechida et tous les détenus d’opinion sans exception.

Adila Bendimerad a écrit “cet homme de 25 ans, incarne les espoirs de milliers de jeunes Algériens rêvant de dignité et de liberté, des valeurs que nous savons cruciales pour vous. Sa place n’est pas en prison et il bénéficierait grandement de votre soutien. Dans cette atmosphère de contrôle et de répression, nous savons aussi que le régime algérien ne pourra pas ignorer vos voix”.

L’ONG “Amnesty International Algérie” s’est également joint à l’initiative en publiant “personne ne devrait être emprisonné pour avoir exprimé son opinion pacifiquement”.

Kamel Abdat, Amine Chibane, Samir Toumi et bien d’autres ont exprimé leur soutien à Walid Kechida.

Walid Kechida a été condamné le 4 janvier 2021 à une peine de trois ans de prison ferme par le tribunal de Setif. Son procès en appel a été programmé pour le 24 janvier 2021 devant la chambre criminelle de la Cour de Sétif.


Le collectif de défense de Walid Kechida a indiqué il y a quelque jour, dans une vidéo publiée sur la page du « Collectif de défense des détenus du Hirak populaire pacifique », que le détenu souffrait de troubles psychiatriques.

Ils étaient trois à s’exprimer face à leur caméra pour révéler que quatre expertises psychiatriques ont été réalisées durant l’instruction judiciaire. Trois ont confirmé des antécédents psychiatriques chez Walid Kechida qui était suivi, pendant 7 ans, pour trouble bipolaire.


Les avocats de la défense ont affirmé qu’ils disposaient un dossier médical qui confirme les expertises psychiatriques. Dans la vidéo, ils ont alerté sur son état de santé, affirmant que son maintien en prison constitue une menace pour le détenu.

Ils se disent persuadé que Walid Kechida est emprisonné pour son activisme dans le Hirak

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