Chronique de la CAN : Égypte-Sénégal, la double explication

0
Chronique de la CAN : Égypte-Sénégal, la double explication
Google Actualites 24H Algerie

Ce dimanche l’on connaîtra le successeur de l’Algérie sur le toit du Continent. Celui qui sera Champion d’Afrique jusqu’à la prochaine CAN. Égypte-Sénégal. La finale de la 33eme édition est incontestablement une belle affiche. L’on ne pouvait rêver mieux. Le face à face Mané-Salah qui fait déjà saliver les observateurs est un vrai casting de superproduction. Ce n’est pas un hasard d’avoir une finale qui oppose deux nations qui possèdent en leur sein les deux meilleurs footballeurs du monde en ce moment.   

Même si entre l’Égypte et le Sénégal, sur le papier, il y a comme un décalage un peu trop visible. Sept titres de champion de la CAN font face à un tableau vierge pour l’adversaire. David contre Goliath ? Pas vraiment. Les Lions de la Teranga ne sont pas premier pays africain au classement Fifa par hasard. Les sénégalais se sont imposés, depuis pratiquement une dizaine d’années, comme une valeur sûre du football continental. Un véritable roi sans couronne. Cette édition serait-elle la bonne pour les sénégalais qui joueront leur seconde finale consécutive ? L’histoire sera t-elle corrigé avec une première victoire méritée pour une génération dorée ?

Décidément cette CAN camerounaise, celle de toutes les controverses, nous offre un beau final qui oppose incontestablement les deux formations qui auront été globalement les meilleures des 32 participants. L’Égypte n’est certes pas une grande équipe dominatrice mais elle compense admirablement ses lacunes par une discipline tactique de haute facture. Ajouté à une dose incroyable de réussite, les pharaons sont inévitablement dans la peau du vainqueur. En effet, écarter la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Cameroun chez lui n’est autre qu’un parcours de champion. Et personne n’y trouvera rien à redire.

Le sort footballistique a surtout voulu que cet finale de la CAN, Égypte-Sénégal, sera un long bras de fer pour le titre de champion et celui de représentant de l’Afrique au mondial qatari. Le vaincu aura rapidement l’opportunité de prendre sa revanche dans les barrages. Et gare à celui qui perdra tout !

Article précédentEducation nationale : les vacances de printemps écourtées de quelques jours
Article suivantStatut d’observateur d’Israël à l’UA: un comité de chefs d’Etats pour étudier la décision

Laisser un commentaire