Décès de Hadj Smaïn, grand acteur de cinéma et de théâtre algériens

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Décès de Hadj Smaïn, grand acteur de cinéma et de théâtre algériens
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Le grand acteur de cinéma et de théâtre Hadj Smaïn Mohamed Seghir est décédé lundi matin aux Etats-Unis d’Amérique à l’âge de 89 ans, après un riche parcours artistique, a indiqué le président de l’association artistique et cinématographique “Adwaa”.

“Le grand acteur de cinéma et de théâtre algériens est décédé aux Etats-Unis d’Amérique où il était parti pour une visite familiale”, a précisé M. Rabia Omar. 

Né en 1932 à Constantine, Hadj Smail avait fait ses débuts avec la troupe de théâtre “Alf Leila Wa Leila” auprès d’El Ammouchi et Cherif Chouaïb. Il fait parti des pionniers à avoir posé les jalons du quatrième Art en Algérie.

Outre le théâtre, le défunt avait présenté des émissions radiophoniques et participé à des films algériens avant de retourné en 1978 à Constantine pour être nommé directeur de son théâtre régional à la tête duquel il resta 16 années. Durant cette période, il mis en scène la pièce “Er-rafd” (Le Rejet) en 198 puis “Es-sakhra” (Le Rocher) en 1983 ainsi de d’autres pièces théâtrales.

Dans le cinéma, le défunt compte plusieurs participations à de célèbres films tels que “La bataille d’Alger” du réalisateur italien Giulio Pontecorvo, “Le vent des Aurès”, “Les chroniques des années de braise”, “La dernière image” de Mohamed Lakhdar Hamina et “Patrouille vers l’Est” de feu Amar Laskri.

Hadj Smaïn, une étoile dans le monde du cinema et du théâtre algérien

“Les aventures d’un héros” de Merzak Allouache, “Suicide” de Mustapha Badie’, “Cri de pierre” de Bouguermouh et “Les enfants de novembre” de Moussa Haddad sont d’autres œuvres de la filmographie de Hadj Smaïn.

Le défunt avait brillé également par son interprétation dans les pièces “La vie est un songe” de Pedro Calderon de la Barca, “Roses rouges pour moi”, adapté par Allal El Moheb d’après une œuvre de Chean O’Casey et “Ivan Ivanovic” de Nazim Hikmet, réalisé par Mustapaha Kateb, et d’autres œuvres artistiques.

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1 commentaire

  1. Avec le départ de Hadj Smain -que Dieu lui réserve une place au paradis- et de bien d’autres hommes du cinéma , ce sont les lampions du 7e art qui s’éteignent pour nous laisser dans une ambiance bien sombre. Le cinéma algérien est en déclin depuis déjà des années et malheureusement la relève se compte sur les doigts d’une seule main .
    La. culture en général est au fond de l’abîme , plus aucune salle n’accueille le public , il reste des édifices bien fantomatiques dont les grilles sont corrodees par le temps.
    De mon ami Ben Mohammed qui écrivit ceci :
    – La haine et l’amour se sont donné rendez-vous pour un combat de Titans, chez nous,.
    Après de longs parcours plus ou moins chaotiques et des itinéraires plus ou moins tortueux, ils sont arrivés au même moment. Dans les mains de la haine, du feu et du sang.
    Du feu, des flammes sur lesquelles souffle le vent du ressentiment.
    Des larmes et du sang coulent du corps de l’amour de nos êtres chers et de nos biens nourriciers. Dans le pays de l’amour, jamais personne n’assène des coups de hache, encore moins sur sa propre tête.
    Hadj Smain est parti retrouver toute dette brochette d’artistes partis avant lui et de l’au delà ils nous enverrons un message d’espoir pour que cette Algérie puisse garder sa vraie culture : ne dit on pas que la culture est ce qui reste après avoir tout perdu.

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