Lutte antiterroriste: Washington qualifie « d’excellente » la coopération avec l’Algérie

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Lutte antiterroriste: Washington qualifie d'"excellente" la coopération avec l'Algérie
Lutte antiterroriste: Washington qualifie d'"excellente" la coopération avec l'Algérie
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Le secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord David Schenker a abordé, lors d’une visite en Algérie, la coopération dans les domaines de la sécurité et de la défense.

« Les États-Unis entretiennent depuis longtemps d’importants liens politiques et économiques avec l’Algérie et je suis ici pour les souligner et les réaffirmer », a déclaré, jeudi 7 janvier 2021, David Schenker, lors d’une conférence de presse, au siège de l’ambassade des États Unis à Alger.

Il a adressé ses vœux au président Abdelmadjid Tebboune « après son retour en Algérie », deux mois après son hospitalisation en Allemagne pour des soins contre la Covid-19. « J’espère qu’il se rétablira rapidement et complètement. Les Algériens, les Américains et le reste du monde sont au milieu d’une terrible lutte contre le coronavirus. Les États-Unis ont engagé 4,1 millions de dollars pour soutenir la lutte de l’Algérie contre la Covid 19. Nous poursuivrons notre important partenariat dans les mois et les années à venir», a-t-il soutenu.

La secrétaire de la US Air Force à Alger

David Schenker était accompagné lors de sa visite en Algérie par la secrétaire de l’armée de l’air (US Air Force) Barbara Barrett qui a été reçue par le général-major Abdelhamid Ghriss, secrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN).

Barbara Barrett est venue avec le général Jeffrey L.Harrigian, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique. Les entretiens se sont déroulés, selon un communiqué du MDN, en présence du général-major Mahmoud Laraba, commandant des Forces aériennes, du général-major Amar Amrani, commandant des Forces de défense aérienne du territoire et du général-major Mohamed Kaïdi, chef du département Emploi-préparation de l’état-major de l’ANP.

« Les discussions ont porté sur l’état de la coopération militaire bilatérale, ainsi que sur les voies et moyens de son renforcement dans les domaines d’intérêt commun, et ont également échangé leurs analyses et points de vue sur les différentes questions d’actualité », est-il précisé dans le même communiqué.

« Nous avons une très bonne coopération antiterroriste au Mali »

David Schenker a qualifié les conversations de Barbara Barrett avec les officiers algériens de productives. « Elle a discuté des moyens de coopérer, des ventes militaires, d’une formation supplémentaire et des IMET (programmes d’entrainement militaires), toutes sortes de choses sur lesquelles nous travaillons ensemble. L’aspect le plus connu de cet accord militaire productif est une excellente coopération antiterroriste », a-t-il indiqué.

« Nous avons une très bonne coopération antiterroriste au Mali. Nous pensons que l’Algérie joue un rôle productif. Dans l’ensemble, nous pensons que ce sont des domaines où il y a une cohérence remarquable. En 2015, des diplomates américains ont soutenu les dirigeants algériens dans la conclusion des accords d’Alger qui visaient à enrayer la violence au Mali. L’Algérie est un chef de file sur la scène internationale et nos deux pays ont un intérêt commun à garantir une région plus sûre, plus stable et plus prospère », a-t-il ajouté. 

En 2015, l’Algérie avait réuni les parties en conflit pour signer l’Accord de paix ayant mis fin à l’instabilité au nord du Mali.

« Les États-Unis et l’Algérie ont beaucoup d’intérêts communs en Libye »

« En 2000, nous avons travaillé avec l’Algérie pour aider à mettre fin à la guerre entre l’Éthiopie et l’Érythrée, qui avait fait des dizaines de milliers de morts. L’Algérie est un chef de file sur la scène internationale et nos deux pays ont un intérêt commun à garantir une région plus sûre, plus stable et plus prospère », a-t-il noté.

Selon lui, les États Unis et l’Algérie partagent la même vision sur la résolution de la crise politique et sécuritaire en Libye.

« Les États-Unis et l’Algérie ont beaucoup d’intérêts communs en Libye. C’est que nous pensons tous les deux qu’il doit y avoir une solution politique au problème. Nous soutenons tous les deux le processus dirigé par l’ONU, ce sont les pourparlers militaires cinq plus cinq, c’est un forum de dialogue politique dirigé par l’ONU. Les négociations politiques facilitées dirigées par l’ONU sont le meilleur moyen de parvenir à la paix dans la région », a souligné le responsable américain.

« L’Algérie est un chef de file en Afrique »

David Schenker a déclaré que l’Algérie est un membre important de l’Union africaine (UE). « L’Algérie est un chef de file en Afrique, joue un rôle critique dans le maintien de la sécurité dans la région et est une voix respectée. Et aussi, de par sa population, population instruite et jeune, sa superficie, sa position géographique », a-t-il souligné.

David Schenker a estimé que les États-Unis sont attachés à leurs relations « historiques profondes » avec l’Algérie. « C’est riche, c’est multiforme. Des relations qui comprennent évidemment une dimension de sécurité mais aussi une dimension économique. Et nous cherchons à développer ces deux éléments », a-t-il dit.

Il a annoncé que les États Unis seront le pays invité d’honneur de la prochaine Foire internationale d’Alger (FIA), si la situation sanitaire par rapport à la pandémie de Covid-19 le permet.

« Revoir à la hausse les investissements directs »

« Les entreprises américaines exploreront à nouveau des partenariats gagnant-gagnant avec leurs homologues algériens. Les entreprises américaines sont en Algérie, créant des emplois et de la croissance économique, du secteur pharmaceutique à la production d’énergie… Chaque jour, nous construisons des liens interpersonnels dans les domaines de l’éducation, de la culture, des arts et de bien d’autres domaines », a-t-il noté.

Il a salué les modifications apportées à la législation algérienne relative à l’investissement, rendant le pays plus attractif.

« Avec le ministre des Finances, nous avons discuté de l’augmentation des échanges commerciaux, de l’assistance technique et des moyens de revoir à la hausse les investissements directs américains en Algérie, où des développements incroyables se produisent en termes de réforme législative», a-t-il déclaré.

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