Les intenses bombardements israéliens sur le Liban ont fait 492 morts et 1645 blessés au Liban, parmi lesquels 35 enfants, selon les autorités de ce pays, qui a vécu sa journée la plus meurtrière en près d’un an de provocations israélienne.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est “très sérieusement inquiet” du nombre de victimes civiles dans le sud et l’est du Liban, pilonnés par l’armée israélienne, a indiqué lundi son porte-parole, au moment où la communauté internationale redoute que cette escalade décidée par l’état hébreu, soutenu par l’Occident, n’entraîne la région dans une spirale incontrôlable.
Le bilan humain n’a cessé de s’alourdir au fil des heures. “Les bombardements aériennes ont causé le martyre de 492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes, et blessé 1.645 autres”, a déclaré le Centre des opérations d’urgence du ministère de la Santé dans un nouveau décompte en soirée.
L’armée israélienne affirmé avoir tué un “grand nombre” de membres du Hezbollah dans la journée.
L’Egypte a demandé lundi l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à “la dangereuse escalade israélienne”, mettant en garde, comme l’a aussi fait la Jordanie, contre le risque d’une “guerre régionale globale”.
L’Irak a dit vouloir une “réunion urgente” des pays arabes en marge de l’Assemblée générale de l’ONU pour “stopper” Israël, que la Turquie a accusé de vouloir “mener toute la région au chaos”.
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a également imputé à Israël de vouloir “élargir” le conflit.
Les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont eux “exhorté” leurs ressortissants à quitter le Liban et annoncé envoyer “un petit nombre” d’effectifs militaires supplémentaires au Moyen-Orient.
e président américain, Joe Biden, a réaffirmé lundi “travailler à une désescalade”, un objectif que s’est aussi fixé le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, selon son ministère.
La Chine a appelé lundi ses ressortissants à quitter Israël “au plus vite” tandis que le Kremlin s’est dit très inquiet.
Dimanche, M. Guterres s’était inquiété que le Liban devienne un “autre Gaza”.