Risques d’inondations à Alger: 28 points noirs recensés

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Risques majeurs: pertes économiques estimées à plus de 5,5 milliards de dollars entre 2004 et 2022
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Le responsable des projets et de la maintenance à la SEAAL, Samir Djendel a fait état mercredi du recensement de 28 points noirs s’agissant des risques d’inondations au niveau de la capitale.

Intervenant lors d’une journée de sensibilisation organisée par la wilaya d’Alger dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, correspondant au 13 octobre, M. Djendel a indiqué que la SEAAL avait recensé 28 points noirs à Alger, s’agissant des risques d’inondations.

Les points noirs sont recensés au niveau du port d’Alger, Tripoli, Ouedkniss, les trémies ainsi que les communes de Bordj El Bahri, Bordj El Kiffan, Bab Ezzouar, Rouiba et Bab El Oued.

Des solutions sont proposées, a-t-il dit, dans le cadre du plan d’orientation lié à la prévention des inondations, établi en collaboration avec la Direction des Ressources en eau d’Alger, citant notamment la création d’une conduite souterraine (projet en cours d’étude) pour acheminer les eaux pluviales de Bab Ezzouar vers la mer, ou encore la réhabilitation des anciens réseaux de voirie des communes.

Projets réalisés pour prévenir les inondations

Intervenant lors de cet événement, le chef de service d’assainissement dans la même direction, Nacef Nadir a passé en revue les projets réalisés pour prévenir les inondations, dénombrant, entre autres, la réhabilitation de Oued El Hamiz (dont les travaux ont débuté depuis 3 mois), Oued El-Harrach (devant être réceptionné prochainement), la réalisation d’un collecteur à Oued Ouchayah (en service), un autre de Oued Romane à El-Harrach (achevé), outre la réalisation du projet d’Oued M’kessel à BEO, une conduite de 4m de diamètre (achevée) et le collecteur de Rais Hamidou (en service).

Les participants à la journée de sensibilisation ont été unanimes à souligner l’importance d’impliquer le citoyen dans les efforts de prévention des dangers des catastrophes naturelles.

Pour ce faire, il faudra organiser des sessions de formation mais également sensibiliser les citoyens et leur apprendre les premiers secours en cas d’inondation ou de séisme.

Le responsable de la gestion opérationnelle aux services de la Protection civile d’Alger, le lieutenant colonel Noureddine Aziez a affirmé que l’assistance des citoyens était importante, vu leur présence immédiate lors de la survenue d’un drame et leur capacité à sauver bien des vies, rappelant l’aide des citoyens durant les inondations de Beb El Oued en 2001.

Le Secrétaire général (SG) de la Wilaya, Djamel Eddine Hamouche a estimé, lui, que la prévention des catastrophes naturelles ne se réaliserait qu’avec la participation effective des citoyens, premiers intervenants sur les lieux, d’où l’impératif de leur inculquer les premiers secours.

De son côté, le Chargé d’études et de synthèse (CES) au Cabinet du wali, Mohamed Amine Benchoulia a indiqué que le citoyen était en mesure de contribuer véritablement à la prévention des inondations à Alger, à travers, bien entendu, son civisme en évitant de jeter les déchets dans les avaloirs et sur la chaussée.

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1 commentaire

  1. Le gros point noir en amont de ces points d’inondation reste , inéluctablement, le traitement des ordures dans la ville d’Alger et ses environs. Tout le monde sait que lorsque des sacs plastiques sont emportés par les eaux plus rien ne peut empêcher le bouchage des avaloirs.
    L’enlèvement et le traitement des ordures doit être une priorité en respectant les programmes d’enlèvement qui doivent être quotidiens.
    Par consaquent c’est de ce côté que doivent lorgner ces responsables charges des solutions aux inondations. Théoriquement des solutons existent sauf que sur le terrain il y a beaucoup à faire .

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